En tant que membre de l’ITAA, vous pouvez utiliser la nouvelle plateforme de formation continue depuis fin avril.  Entre-temps, nous avons essayé de fournir des fonctionnalités supplémentaires utiles basées sur vos questions, commentaires et suggestions qui sont disponibles dans la version afin qu’il soit encore plus facile pour vous de consulter et de modifier vos rapports.

Nous rappelons encore le principe selon lequel les opérateurs de formation agréés téléchargeront vos présences directement dans votre rapport de formation continue, ce qui vous épargnera beaucoup de temps et de maux de tête.

Nous vous donnons ci-dessous un aperçu des nouvelles fonctionnalités les plus importantes pour vous en tant que membre :

Aperçu des activités de formation :

Dans l’aperçu, vous pouvez consulter les formations saisies, tant celles que vous avez saisies vous-même que celles saisies par les opérateurs de formation agréés

Nouveau :

  • En cliquant sur une activité de formation spécifique, vous pouvez consulter cette formation et voir toutes les informations
  • Supprimer une activité de formation :
  • La suppression est possible pour les activités que vous avez vous-même soumises, qu’elles aient déjà été approuvées ou non ;
  • Cela doit être fait, par exemple, lorsque vous remarquez qu’une activité de formation a été saisie plusieurs fois ou de manière incorrecte ;
  • Veuillez noter qu’une activité de formation téléchargée par un opérateur de formation agréé ne peut être ni supprimée ni modifiée, cette inscription étant contraignante.
  • Modification d’une activité de formation :
  • Si une activité de formation est désapprouvée par les services de l’’ITAA, par exemple en raison d’informations manquantes, vous pourrez simplement modifier ou compléter cette formation et la renvoyer pour traitement. De cette façon, vous ne devez pas tout recommencer.

Informations sur une activité de formation introduite :

Les heures de formation continue suivies par un prestataire de formation reconnu sont en principe enregistrées sur la plate-forme par ce prestataire de formation, ce qui fait qu’elles apparaissent automatiquement dans votre aperçu des activités de formation agréées.  Vous devez ajouter vous-même d’autres activités, comme une formation suivie auprès d’un opérateur de formation non agréé ou une activité d’enseignement.

Nouveau :

  • A la fin de la saisie de votre demande pour une activité de formation, vous recevrez – avant d’appuyer sur le bouton “envoyer” – l’aperçu suivant :
  • type de formation
  • le nom de l’opérateur de formation
  • le(s) nom(s) du /des orateurs
  • la date
  • les matières pertinentes traitées
  • les documents téléchargés
  • le nombre d’heures de formation
  • la catégorie à laquelle appartient la formation

Veuillez vérifier si ces informations sont correctes avant de cliquer sur le bouton « soumettre », cela vous fera gagner du temps et du travail

Traitement de vos demandes de formation par les services de l’Institut :

Nouveau :

Après que votre demande de formation soit traitée par les services de l’Institut, vous recevrez un courriel de confirmation ou de refus de votre demande. Si votre formation n’a pas été acceptée, vous serez redirigé vers votre rapport de formation continue où vous pourrez consulter le motif du refus. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier votre demande de formation et la renvoyer comme indiqué ci-dessus.

Validez votre rapport annuel :

Nouveau :

En cliquant sur le bouton « rapport annuel », vous pouvez valider votre rapport sur la formation continue.

Si certaines heures sont indiquées en rouge, cela peut indiquer un nombre d’heures non satisfaisant selon la norme de formation continue, par exemple si moins de 20 heures de formation continue ont été enregistrées pour l’année en question. Il n’est pas tenu compte des exceptions accordées par le Conseil de l’ITAA (par exemple sur la base de certificats médicaux, mesures COVID-19).

  • Exemple 1 : année civile 2020 en raison de la COVID-19. Il en est évidemment tenu compte puisque pour 2020, le nombre minimal d’heures de formation a été exceptionnellement réduit de 120h/3 ans à 100h/3 ans.
  • Exemple 2 : vous avez informé l’Institut que vous ne pouviez pas participer à la formation continue pour des raisons médicales. Un certificat médical (sans détails) a été envoyé à l’Institut et a été ajouté à votre dossier personnel.

Vous pouvez, après avoir introduit les attestations de formation manquantes (à partir du 01/01/2021), valider à nouveau votre rapport, une ligne supplémentaire apparaît. Vous ne pouvez valider qu’après la fin de l’année civile en cours.

 

Vérification des matières pertinentes :

Nouveau :

Vous pouvez élaborer votre propre programme de formation continue en équilibrant les différents domaines d’études pertinents sur une période de trois ans. Pour vérifier si vous avez respecté l’équilibre, vous pouvez utiliser cette rubrique pour vérifier où vous devez encore rattraper ce qui doit l’être. Vous pouvez consulter les formations pour les matières pertinentes manquantes via le calendrier. de formation continue. N’oubliez pas d’indiquer la langue dans laquelle vous souhaitez suivre la formation.

Début novembre l’Administration Mesures & Evaluations envoie des rappels aux contribuables qui n’ont pas encore déclarés leurs biens immobiliers situés à l’étranger.
En juin, nous avions annoncé que vous pouvez introduire votre déclaration pour déterminer le revenu cadastral de vos biens immobiliers situés à l’étranger. Pour ce faire, l’Administration Mesures et Évaluations (anciennement appelé cadastre) a envoyé le formulaire concerné à environ 170.000 contribuables impliqués. Vous n’avez pas encore introduit votre déclaration ? Vous recevrez alors une lettre de rappel à partir du début novembre.
ÊTES-VOUS PROPRIÉTAIRE D’UN BIEN IMMOBILIER SITUÉ À L’ÉTRANGER ACQUIS AVANT LE 1ER JANVIER 2021 ?
Dans ce cas, vous avez reçu ce formulaire de déclaration permettant d’établir le revenu cadastral de votre bien situé à l’étranger. Vous pouvez introduire votre déclaration :
SPF Finances – AGDP – Cellule RC étranger Avenue Prince de Liège, 133 – boîte 459 5100 Jambes
Vous pouvez encore déclarer vos biens immobiliers situés à l’étranger jusqu’au 31 décembre 2021. En cas de non-déclaration, vous risquez une amende administrative allant de 250 euros à 3.000 euros. Si vous introduisez votre déclaration IPP ensemble avec votre conjoint, par sécurité, nous vous avons alors inclus tous les deux dans le rappel même si seulement l’un de vous est propriétaire d’un bien immobilier situé à l’étranger. Dans ce cas, seulement vous en tant que propriétaire devez évidemment introduire une déclaration.
VOUS AVEZ FAIT L’ACQUISITION D’UN BIEN IMMOBILIER SITUÉ À L’ÉTRANGER APRÈS LE 1ER JANVIER 2021 ?
Vous devez alors le déclarer spontanément dans les 4 mois de l’acquisition. Vous pouvez introduire votre déclaration selon les mêmes modalités que pour les biens acquis avant le 1er janvier 2021.
ET APRÈS ?
Après réception de votre ou de vos déclaration(s), l’Administration Mesures & Evaluations fixera un revenu cadastral pour chaque bien immobilier ou groupe de biens immobiliers. Chaque revenu cadastral vous sera notifié par courrier recommandé. Vous aurez la possibilité d’introduire une réclamation contre le revenu cadastral dans les 2 mois de sa notification, conformément à l’article 499 du Code des impôts sur les revenus. Les premières notifications seront envoyées début 2022.
Pour rappel : Le nouveau revenu cadastral de votre bien immobilier situé à l’étranger sera utilisé à partir de la déclaration IPP que vous devrez introduire en 2022 (pour vos revenus de l’année 2021) afin de déterminer vos revenus immobiliers. Par conséquent, rien ne change pour votre déclaration IPP de cette année (pour vos revenus de l’année 2020).
BESOIN D’INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES ?
Vous n’y trouvez pas de réponse ? Posez votre question par mail à l’adresse foreigncad@minfin.fed.be(link sends e-mail) ou appelez le contact center du SPF Finances via le 02 572 57 57.

eStox continue d’évoluer : voici les dernières mises à jour les plus importantes, vous pouvez trouver plus de détails ci-dessous.

– Augmentation de capital

– Nouvel accord de collaboration

Vous trouvez les notes de mise à jour en annexe (1.09 + 1.10).

1.      Augmentation de capital sans nouvelles actions

A la demande de nombreux membres, les possibilités d’augmenter le capital de l’eStox ont été élargies. Il est désormais également possible :

– d’augmenter le capital sans ajouter de nouvelles actions ;

– un apport en espèces sans nouvelles actions.

Vous pouvez maintenant trouver 2 nouvelles transactions dans la liste, voir les captures d’écran ci-dessous.

2.      Accord de collaboration

L’accord de collaboration entre eStox et les notaires/membres de l’ITAA a également été adapté : pour continuer à utiliser eStox, les utilisateurs doivent signer et télécharger le nouvel accord. Les nouveaux utilisateurs reçoivent le nouvel accord immédiatement dès le début.

Les utilisateurs actuels cliquent sur la barre rouge et peuvent ensuite télécharger l’accord sur l’écran ci-dessous en cliquant sur la langue de leur choix. Ensuite, veuillez télécharger à nouveau l’accord signé dans eStox et cliquer sur confirmer. Voir la capture d’écran ci-dessous.

Les experts-comptables et les conseillers fiscaux souhaitent se tenir informés des derniers développements dans leur domaine d’activité. La recherche d’informations sur Internet, le partage d’articles et de publications intéressants, ainsi que l’échange d’informations avec des collègues, des clients, des conseillers et les autorités publiques, sont essentiels à cet égard.

Ce que l’on oublie souvent, c’est que nombre de ces œuvres sont protégées par le droit d’auteur. Il s’agit par exemple d’ouvrages techniques, d’articles sur le droit des sociétés, le droit fiscal ou le droit social, d’articles de presse, de photographies et d’illustrations. Les œuvres protégées par le droit d’auteur peuvent certes être lues en ligne (moyennant paiement ou gratuitement), mais leur reproduction (sur papier ou numériquement sur smartphone, tablette, disque dur, etc.) et leur communication (par courrier électronique, Zoom/Teams, intranet, présentations Powerpoint, etc.) requièrent légalement une autorisation préalable du titulaire du droit d’auteur.

Si vous souhaitez reproduire et partager ces œuvres en interne ou en externe, dans le respect du droit d’auteur, il est fortement recommandé de souscrire à la licence combinée REPROBEL. Cette licence régit non seulement la rémunération REPROBEL que vous devez légalement payer pour les photocopies (AR du 5 mars 2017), mais offre également une couverture supplémentaire étendue pour les impressions et pour la reproduction et la communication numériques de telles œuvres.

Reprobel propose la licence combinée avec le mandat des auteurs et éditeurs belges. Grâce à 40 accords bilatéraux de représentation avec des partenaires étrangers, la licence REPROBEL couvre également un répertoire quasi mondial.

La licence combinée REPROBEL facilite également le travail à domicile et la numérisation. Elle procure à l’utilisateur professionnel une sécurité juridique et une facilité d’utilisation maximales. Vous trouverez de plus amples informations dans ce manuel et cet article juridique, ainsi que sur le site web de REPROBEL.

L’ITAA et REPROBEL ont conclu un accord sectoriel pour l’année de référence 2021. Les membres de l’ITAA qui souhaitent souscrire à la licence combinée incluant l’utilisation numérique de REPROBEL pour 2021 peuvent le faire à prix réduit, en introduisant un code promotionnel spécifique dans leur déclaration sur le portail. Cette déclaration est très simple et peut être remplie en moins de dix minutes. La plupart des grandes entreprises en Belgique (également dans le secteur de la comptabilité et de la consultance) ont déjà conclu un tel accord avec REPROBEL. Grâce à l’accord sectoriel entre l’ITAA et REPROBEL, les bureaux petits et moyens peuvent bénéficier de la même réduction. De plus amples informations sur la campagne REPROBEL 2021 suivront à l’automne.

Les membres de l’ITAA qui le souhaitent peuvent encore choisir de ne pas souscrire à la licence combinée de REPROBEL, et de ne déclarer sur le portail que leurs reproductions sur papier d’œuvres protégées. Les déclarations incomplètes ou incorrectes peuvent entraîner des contrôles et des sanctions. En souscrivant à la licence REPROBEL, vous évitez ce risque et vous assurez simultanément que vos utilisations numériques respectent les droits des auteurs et des éditeurs.

REPROBEL et ITAA sont particulièrement satisfaits de leur coopération, qui permet aux experts-comptables et aux conseillers fiscaux de partager au maximum leurs informations et leurs connaissances, tant sur papier que sous forme numérique, sans aucun souci. La rémunération REPROBEL fait en sorte que les auteurs et les éditeurs soient correctement rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres, afin qu’ils puissent continuer à informer, investir et innover.

L’Institut s’efforce de fournir à ses membres et stagiaires la formation nécessaire et une documentation professionnelle gratuite. Que l’on pense entre autres aux informations fournies par l’ITAA via l’ITAA-zine, l’ITAA-ACctua et les ITAA-flash ainsi que la publication annuelle des guides sur la TVA, l’impôt des personnes physiques, l’impôt des sociétés et l’ITAA lex. Sans oublier la plateforme BE Excellent où vous pouvez trouver une multitude de documentation professionnelle et de modèles.

Une connaissance de dossier incomplète

En revanche, il ne fait pas partie de nos missions légales de répondre aux nombreuses questions relatives à des dossiers individuels que l’ITAA reçoit. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que vous seul, en tant que professionnel et personne de confiance de votre client, connaissez et pouvez évaluer correctement chaque détail du dossier individuel ainsi que son contexte exact.

Si l’ITAA devait répondre à des questions techniques spécifiques sans connaître tout le contexte du dossier, il existe un risque important que notre réponse soit incomplète et constitue un conseil erroné dans le dossier concret. Avec toutes les conséquences possibles concernant votre propre responsabilité, et le cas échéant, celle de l’institut vis-à-vis de votre client. Parfois, l’avis d’un confrère spécialisé dans la matière en question, ou d’un autre professionnel (par exemple, un juriste) sera approprié. Vous seul pouvez juger au mieux, dans l’intérêt de votre client, à qui vous pouvez faire appel si nécessaire.

A quelles questions l’ITAA repondra-t-il?

Il a donc été décidé en septembre 2019 que les services de l’ITAA répondraient aux questions concernant :

  • Les matières dans lesquelles l’ITAA est compétent, à savoir : les questions concernant le stage ou votre dossier de stage, les questions concernant la déontologie et la législation anti-blanchiment ou le cadre légal de la réglementation professionnelle, les questions sur la revue qualité, … ;
  • Les normes et les directives qui émanent de l’Institut ;
  • L’utilisation et le fonctionnement des « outils » que l’ITAA met à la disposition de ses membres et stagiaires comme, par exemple, Unified by invoicing, BeExcellent, E-Stox, Companyweb, Excel for Accountancy ;
  • L’interprétation d’articles publiés par l’ITAA ;
  • Des questions générales pouvant concerner tous les membres et stagiaires dans leur pratique professionnelle quotidienne. Pensez notamment à l’interprétation de la législation (récente). Après évaluation interne de l’importance générale de la question, celle-ci ne fera pas l’objet d’une réponse individuelle mais d’une FAQ générale qui sera publiée sur notre site internet.

Ce message a pour but de clarifier la portée exacte de l’intervention de l’ITAA auprès de nos confrères et consoeurs afin d’éviter toute fausse attente ou frustration de part et d’autre.

L’ITAA a reçu récemment de nombreuses questions de ses membres concernant la désignation des fonctions de compliance et la mise en oeuvre des obligations de vigilance en matière de prévention du blanchiment lorsqu’aucune prestation n’est effectuée directement pour des clients. Voici, à titre d’exemple, quelques questions qui résument les préoccupations légitimes des professionnels :

  • Je suis expert-comptable et réviseur d’entreprises. Je me suis déjà mis en ordre pour toutes les formalités concernant l’AMLCO et la PRHN pour mon cabinet agréé auprès de l’IRE. Cependant, j’ai également dû créer un numéro de TVA personne physique auprès de l’administration fiscale relativement à mon agrément auprès de l’ITAA, pour lequel je n’ai aucun chiffre d’affaires. Dois-je néanmoins désigner des responsables antiblanchiment si je n’ai pas de clients ? Et comment respecter les obligations y liées si je n’ai pas de clients à contrôler (ex : rapport annuel AMLCO) ?
  • Lorsque je consulte le portail ITAA, je comprends que je dois également compléter les fonctions d’AMLCO/PRHN pour mon entreprise en tant que personne physique. Il s’agit actuellement d’un numéro d’entreprise dormant et il n’y a donc pas de factures adressées aux clients. Je me suis actuellement inscrit en tant qu’AMLCO/PRHN, cela peut-il être maintenu ou n’est-ce pas nécessaire car il n’y a pas de facturation et qu’il n’y en aura normalement pas à l’avenir.
  • Je suis membre externe de l’ITAA mais je n’effectue aucune activité pour des clients. Dois-je désigner un AMLCO et un responsable au plus haut niveau, établir un Manuel de procédures internes et rédiger un rapport annuel d’activités ?

En vue de répondre aux demandes de ses membres, l’ITAA a rencontré, dans le courant du mois de mai 2021, les représentants de la CTIF afin de trouver une solution pragmatique et simplificatrice de la charge administrative en matière d’antiblanchiment dans les situations qui le justifient.

Toutes les parties en présence se sont mises d’accord sur la nécessité d’interpréter la législation antiblanchiment en fonction (i) de l’objectif poursuivi de prévention du blanchiment de capitaux et (ii) du principe de proportionnalité lié au risque contenu à l’article 8[1] (*) de la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme et à la limitation de l’utilisation des espèces.

(*) Art. 8. § 1er. Les entités assujetties définissent et mettent en application des politiques, des procédures et des mesures de contrôle interne efficaces et proportionnées à leur nature et à leur taille :1° afin de se conformer aux dispositions de la présente loi, des arrêtés et règlements pris pour son exécution, et des mesures d’exécution de la Directive 2015/849, et d’atténuer et gérer efficacement les risques en la matière identifiés au niveau de l’Union européenne, de la Belgique et de l’entité assujettie elle-même; (…)

Position de l’ITAA et de la CTIF :

  1. Le critère central pour déterminer les obligations de vigilance en matière d’antiblanchiment est le suivant : le professionnel qui effectue des prestations pour un ou plusieurs cabinets a-t-il une clientèle propre ou non ?

Si la réponse à cette question est non, les professionnels pourront opter pour une modulation proportionnelle de leurs obligations en matière de prévention du blanchiment.

Cette option sera seulement possible pour les professionnels qui n’ont pas de clientèle propre et qui ont une collaboration structurelle avec un autre professionnel économique.

Afin que vous puissiez déterminer si vous pouvez bénéficier de la modulation proportionnelle des obligations antiblanchiment, il nous a semblé nécessaire de définir les notions suivantes :

  • ‘absence de clientèle propre’ : le professionnel n’effectue aucune prestation comptable ou fiscale directement pour un client, étant entendu qu’un client est toute personne physique ou morale qui n’est pas un professionnel économique.

(**) Ainsi, un expert-comptable spécialisé en matière de douane qui effectue uniquement des prestations ponctuelles à la demande d’un autre cabinet ne pourra pas être considéré comme un professionnel qui effectue des activités pour cet autre cabinet de façon régulière et constante. Il devra ainsi être considéré comme ne faisant pas partie des collaborateurs du cabinet qui a fait appel à ses services et devra appliquer ses propres mesures de vigilance, sans pouvoir s’en référer à celles édictées dans l’autre cabinet.

  1. Qu’entend-on par modulation proportionnelle des obligations antiblanchiment ?

Les professionnels qui satisfont aux conditions précitées pourront choisir de moduler proportionnellement leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment. Concrètement cette modulation proportionnelle se manifestera par un allègement dans leur chef de la charge administrative liée aux obligations préventives de lutte contre le blanchiment, soit l’absence d’obligation de :

  • réaliser une procédure de politique d’acceptation des clients (PAC)
  • réaliser sa propre analyse de risque
  • mettre un place son propre canal interne de ‘whistleblowing’[3] (***)
  • désigner un AMLCO (l’absence d’obligation de désigner un AMLCO englobe évidemment l’absence d’obligation de rédiger un rapport annuel d’activités)
  • désigner un responsable au plus haut niveau;

(***) Ce canal doit être mis en place au sein du cabinet afin de permettre aux membres du personnel de signaler à l’AMLCO et, le cas échéant au responsable au plus haut niveau, par une voie spécifique, indépendante et anonyme, les infractions aux obligations en matière d’antiblanchiment.

Toutes les obligations de vigilance pourront être centralisées au niveau du ou des cabinets opérationnels pour lesquels le professionnel économique effectue les prestations.

Il s’agit d’une faculté mais non d’une obligation dans le chef des professionnels[4].(****)

(****) S’il le souhaite, le professionnel pourra par exemple toujours décider de nommer des personnes exerçant les fonctions d’AMLCO et de responsable au plus haut niveau au sein du cabinet n’ayant pas de clientèle propre (étant entendu que ces personnes pourront être différentes de celles nommées au sein du cabinet opérationnel). La centralisation des mesures de vigilance en matière de LAB au niveau du cabinet opérationnel doit être comprise comme une possibilité de simplification administrative offerte aux membres de l’ITAA, et non pas comme une obligation contraignante.

  1. Que faire si vous vous trouvez dans la situation où vous estimez pouvoir bénéficier de la modulation proportionnelle de vos obligations antiblanchiment ?

L’ITAA se penche actuellement sur les modifications à apporter à la plateforme pour pouvoir mettre en place en pratique cet allègement des obligations en matière de prévention du blanchiment de capitaux.

Il vous faudra dès lors faire preuve d’un peu de patience avant de pouvoir opter pour la modulation proportionnelle. Dans l’intervalle, l’ITAA n’attend de vous aucune action spécifique. Dès que la plateforme sera à jour, nous vous demanderons de faire le nécessaire pour activer votre option le cas échéant.

  1. Conclusion

Après avoir exposé la position de l’ITAA, revenons-en à la résolution concrète des questions posées en préambule au présent texte :

  • Le professionnel qui était à la fois membre de l’ITAA et de l’IRE mais qui n’avait pas de clientèle propre en tant que membre ITAA pourra, s’il le souhaite, s’affilier au cabinet de l’IRE pour autant qu’il dispose d’une collaboration structurelle avec celui-ci. Ceci aura pour conséquence que le professionnel échappera aux obligations suivantes au sein du cabinet ITAA : (i) désigner un AMLCO et un responsable au plus haut niveau, (ii) réaliser une procédure PAC, (iii) réaliser sa propre analyse de risque, (iv) mettre en place son propre canal interne de ‘whistleblowing’. Toutes les obligations de vigilance seront centralisées, si le professionnel le souhaite, au niveau du cabinet opérationnel inscrit auprès de l’IRE.

Allons encore plus loin dans le raisonnement : imaginons que le professionnel, à la fois membre de l’ITAA et de l’IRE, détecte une opération atypique. En principe cette opération atypique sera en toute logique détectée au sein du cabinet opérationnel inscrit auprès de l’IRE puisque c’est celui-ci qui dispose d’une clientèle propre. L’AMLCO de la société opérationnelle se chargera de la rédaction du rapport en cas d’opération atypique et, le cas échéant, du dépôt de la déclaration à la CTIF.  Toutefois, le professionnel – qui n’a pas de clientèle propre – ne doit pas nécessairement passer par le canal prévu au sein de la société opérationnelle. Il pourra ainsi, s’il le souhaite, déposer lui-même la déclaration à la CTIF sans être obligé de passer par la société opérationnelle.

  • Le professionnel qui a pour l’instant un numéro d’entreprise ‘dormant’ pour son entreprise individuelle en personne physique car aucune facturation n’est faite vis-à-vis de clients, a le choix suivant :

–    soit conserver son inscription en tant qu’AMLCO et responsable au plus haut niveau de son entreprise individuelle en personne physique (avec toutes les obligations en matière d’antiblanchiment que ce choix comporte),

–    soit s’affilier à un cabinet avec lequel il partage une collaboration structurelle.

  • Le professionnel qui est membre externe de l’ITAA mais qui n’effectue aucune activité pour des clients n’aura pas l’obligation de désigner un AMLCO et un responsable au plus haut niveau, ni d’établir un Manuel de procédures internes, ni de rédiger un rapport annuel d’activités. Il pourra s’affilier auprès d’un cabinet opérationnel pour lequel il effectue de façon régulière et constante des activités.

Dans le courant du mois de mai 2021, quelques améliorations importantes étaient introduites dans eStox. Dès lors eStox permet :

  • d’éliminer les détenteurs de titres non liés à des transactions
  • d’effectuer la confirmation annuelle de l’UBO
  • de générer un extrait PDF renouvelé, d’aspect plus professionnel et moderne

Vous retrouvez plus d’information ci-dessous sur comment les changements entrent en application.

 

  1. Supprimer les détenteurs de titres

Tous les détenteurs de titres qui ne sont pas liés à une opération peuvent désormais être supprimés de la vue d’ensemble des détenteurs de titres :

       2. Confirmation annuelle dans l’UBO

A partir de cette version, eStox vérifiera dans le registre UBO si la confirmation annuelle pour une société particulière doit être faite ou non. eStox vérifiera chaque semaine (le lundi soir) pour quelles sociétés la confirmation annuelle doit être faite. Dès que le dernier enregistrement UBO remonte à 11 mois, eStox en informe le notaire ou le cabinet d’expertise comptable lié à la société :

– Si le paramètre UBO est sur ‘Traitement automatique’, eStox tentera automatiquement d’enregistrer la confirmation annuelle et enverra un e-mail au cabinet concerné et aux utilisateurs connus pour confirmer le résultat.

– Si le paramètre UBO est réglé sur ‘Approbation’, eStox enverra un e-mail de notification à l’entreprise et aux utilisateurs connus afin qu’ils puissent examiner la confirmation proposée, et soit la rejeter, soit la transmettre au registre UBO.

Pour les entreprises dont le paramètre UBO est réglé sur « inactif (-ve) », la proposition de confirmation annuelle apparaîtra dans l’écran UBO comme suit :

Une fois la confirmation annuelle effectuée, elle est téléchargée sur l’écran UBO :

       3. Extrait PDF renouvelé du registre des valeurs mobilières

L’extrait PDF dans eStox a été amélioré et les points suivants ont été traités :

  • Vous pouvez choisir si vous souhaitez télécharger une version PDF avec ou sans l’affichage des transactions annulées.

  • Génération plus rapide de l’extrait PDF et avec moins d’erreurs ;
  • Le logo eStox et la référence au site web eStox ont été ajoutés ;
  • Sur la page d’aperçu, le créateur, la date de création et la date de la dernière transaction ont été ajoutés ;
  • Les devises sont correctement arrondies à deux décimales ;
  • Les descriptions des transactions sont désormais traduites et améliorées ;
  • L’indication des fractions indivises, de l’usufruit et de la nue-propriété a été améliorée ;
  • Les boutons pour télécharger l’extrait sont clarifiés ;
  • Si un résumé est créé dans l’environnement de démonstration, un filigrane a été ajouté pour indiquer que le résumé est uniquement destiné à la démonstration.

Comme pour les anciens instituts, l’IEC et l’IPCF, le Conseil et l’assemblée générale de l’ITAA ont créé le statut de « membre honoraire de l’ITAA » (sous certaines conditions, un titre honorifique était prévu pour ceux qui avaient cessé leurs activités professionnelles, ndlr). Vous trouverez ci-dessous les conditions et la procédure pour demander l’honorariat.

Quels sont les avantages que reçoit un membre honoraire ?

Les membres qui décident, à un moment donné de leur carrière d’expert-comptable (certifié) ou de conseiller fiscal certifié de cesser leurs activités, mais qui souhaitent néanmoins garder un lien avec l’Institut, peuvent opter pour le statut de membre honoraire.

Avec ce statut, ils peuvent entre autres :

  • porter le titre de “Membre honoraire ITAA” ;
  • être présent à une assemblée générale de l’ITAA (sans droit de vote) ;
  • être invité aux événements sociaux de l’ITAA ;
  • recevoir des communications électroniques de l’ITAA ;
  • bénéficier de remises et d’offres spéciales de l’Institut, par exemple pour une série de manuels.

Quelles sont les conditions qui sont liées au statut de membre honoraire ?  

Tout qui souhaite devenir membre honoraire doit :

  • Avoir été membre de l’ITAA ou de l’un de ses prédécesseurs l’IEC ou l’IPCF pendant 10 ans ;
  • Avoir cessé toute activité propre à l’expert-comptable (certifié) et/ou au conseiller fiscal (certifié). En outre, ils n’exercent plus d’activités professionnelles qui pourraient être confondues avec celles d’un expert-comptable (certifié) et/ou d’un conseiller fiscal certifié ;
  • Ne pas avoir encouru de sanction disciplinaire au cours de sa carrière d’expert-comptable (certifié) et/ou de conseiller fiscal certifié, sauf si elle a été effacée ou si le membre a obtenu une réhabilitation.
  • La qualité d’expert-comptable (certifié) et/ou de conseiller fiscal certifié n’a pas été retirée suite à un rappel à l’ordre.

Qu’attend l’ITAA d’un membre honoraire ?

Les membres honoraires devront :

  • faire preuve de dignité sociale, morale et professionnelle ;
  • faire preuve de respect envers l’Institut et ses membres ;
  • payer une cotisation réduite. Pour 2021, celle-ci a été fixée par l’assemblée générale à 70,00 euro par an.

Je suis membre d’un des deux anciens Instituts. Qu’est-ce qui change pour moi ?

Celui qui est déjà membre honoraire de l’IEC ou de l’IPCF peut choisir :

  • soit il conserve son titre de « membre honoraire IEC » ou de « membre honoraire IPCF » ;
  • soit il peut demander le titre de « membre honoraire ITAA », étant entendu qu’il accepte les droits et devoirs d’un membre honoraire ITAA. Dans ce cas, il perd le titre de « membre honoraire IEC » ou de « membre honoraire IPCF ». Attention : les deux honorariats ne peuvent être pas être combinés.

Je veux devenir membre honoraire. Comment cela se passe-t-il ?

Pour l’instant, l’Institut ne dispose pas d’un formulaire numérisé pour demander le statut de membre honoraire. Si vous souhaitez devenir membre honoraire, veuillez envoyer votre demande motivée par courriel à publicregister@itaa.be. Le Conseil se prononcera ensuite sur votre demande.

Bonne nouvelle !

Comme vous le savez, les structures d’entreprise sont souvent complexes.

La législation oblige les agents déclarants à inscrire leurs bénéficiaires effectifs dans le registre UBO. Cela vise à accroître la transparence des structures de propriété et à accroître l’efficacité de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Vous consacrez généralement beaucoup d’heures à des travaux de recherche préparatoires à cet effet. Mais il y a une bonne nouvelle : via l’accès gratuit offert par l’ITAA à Companyweb (via le portail de l’ITAA), vous pouvez désormais trouver tous les bénéficiaires ultimes possibles d’une entreprise en un seul clic, dans la mesure où ces données sont disponibles dans la BCE, le Moniteur Belge ou la BNB. Il s’agit des dirigeants d’entreprise et des administrateurs, des actionnaires et des participations. Ces sources sont traitées, lues, répertoriées et améliorées au quotidien par les collaborateurs de Companyweb. Attention : vous trouverez souvent plus de bénéficiaires effectifs potentiels que ceux qui doivent figurer dans le registre UBO conformément à la législation.

Mais il y a plus …

La barre KYC désormais familière de Companyweb génère dorénavant un «rapport KYC» dans lequel tous les bénéficiaires ultimes possibles de la société analysée sont répertoriés. Par personne, il est ensuite visualisé comment elle est lié à l’entreprise à enquêter, le secteur de l’entreprise enquêtée ainsi que les secteurs dans lesquels les entreprises intermédiaires sont actives, à chaque fois avec leur baromètre de santé, le nombre de mandats actifs de la personne ainsi que le nombre de faillites.

Vous retrouvez cela ici :

En fonction de ces informations cruciales, vous pouvez alors décider par vous-même pour cet éventuel bénéficiaire ultime de lancer la recherche dans plus de 100 listes PPE (Personnes Politiquement Exposées) et Sanctions. Enfin, vous recevrez le résultat de votre enquête dans un rapport que vous pouvez imprimer et qui indique votre identité et la date de la demande.

Plus facile que jamais !

Pour chaque entreprise faisant l’objet d’une analyse et après votre évaluation du risque, vous pouvez décider pour quelle personne vous effectuerez le contrôle des listes (PPE et Sanctions). La présentation claire de données cruciales telles que le secteur dans lequel les entreprises ou les personnes sont actives, la région dans laquelle elles sont implantées, les faillites historiques ou imminentes, la manière dont les personnes sont liées, … rendra sans aucun doute votre recherche beaucoup plus facile.

C’est pourquoi, grâce à l’ITAA, vous obtenez un accès illimité aux rapports KYC et également 100 contrôles par an sur les plus de 100 listes PPE et Sanctions.

Lors de l’enregistrement d’un nouveau registre dans eStox, l’utilisateur devait passer par deux flux: le premier pour créer la société et le second pour inscrire les actions au registre. Ces flux ont été intégrés dans un assistant dont les étapes ont été réduites à trois :

1) Saisie des coordonnées de la société (une recherche BCE peut être utilisée pour charger les données existantes)

2) Saisie du nombre d’actions, le capital et les classes d’actions

3) Préciser les actionnaires et leurs actions

De plus, la disposition des différentes étapes a été optimisée de telle sorte qu’il faut moins de clics et moins de défilement.

Pour plus d’info, veuillez consulter le pdf.