Évaluer les dégâts
Notre servicedesk tourne en surcapacité depuis début septembre. Sur les derniers jours plus de 1000 plaintes concernant l’accessibilité des e-services nous sont parvenues. Les statistiques des plaintes (plus de mille signalements en moins d’une semaine) indiquent clairement que le e-services étaient très perturbés du jeudi 10 octobre au mardi 14 octobre inclus. Maintenant que les services semblent avoir repris de façon plus ou moins correcte le 15/10 nous pouvons évaluer la perturbation.
Nos services font également le lien avec les services techniques du SPF afin de leur transmettre des informations à propos des causes des pannes.
Négocier
Lors de la précédente perturbation le cabinet du ministre et le SPF ont, à notre demande et une fois n’est pas coutume, réagi rapidement et de manière proportionnée aux deux jours d’interruption mi-septembre. L’ITAA a réitéré sa demande et indiqué qu’il est important de prendre en compte tous les délais concernés par cette panne qui cette fois est étalés sur 6 jours.
Au vu de l’ampleur des dégâts dans les plannings de nos membres il est absolument indispensable de donner de l’air aux 15.000 membres et 20.000 collaborateurs du secteur et de ne pas attendre l’approche des prochains délais pour l’annoncer. Le temps investi par les représentants de l’ITAA n’est pas à sous-estimer. Si nos demandes semblent évidentes au vu du ressenti sur le terrain, les autres parties ont d’autres intérêts que les nôtres et doivent être convaincues.
Informer
Dès que nous avons des nouvelles concernant un éventuel prolongement de délai, nous informons les professionnels au plus vite. Via le portail du servicedesk (bannière en haut de page) des mises à jour régulières sont publiées pendant toute la durée des perturbations. Dès que la décision fut prise d’octroyer un délai au 14/11, notre équipe a tout fait pour informer au plus vite les professionnels via flash pour faire baisser la pression dès que possible.
S’attaquer à la cause
L’ITAA continue de plaider pour un vrai investissement dans la fiabilité des services publics en ligne. Cela fait plus de dix ans que cette mascarade a lieu chaque année, la vraie cause n’est pas une attaque informatique mais bien un problème de fiabilité structurel. Il faut que le prochain gouvernement y remédie d’urgence, sans quoi c’est tout le financement de l’état qui est en danger.