Dans son avis sur la mise en œuvre de la facturation électronique obligatoire en B2B, le Conseil Supérieur des Indépendants et des PME rend compte de l’ampleur de la tâche à accomplir.
En effet l’ITAA partage le point de vue du CSIPME concernant les progrès qu’il reste à faire en termes de facturation électronique en B2B et notamment la part en pourcentage que représente la facturation électronique structurée.
Pour effectuer cette transition dans les délais convenus par l’administration, l’ITAA comme le CSIPME préconise une communication efficace et adaptée qui soit centrée sur les PME. Cette communication devrait être adaptée aux besoins de chaque PME et uniformisée pour faciliter l’information.
S’il est naturel pour les entrepreneurs de se tourner vers leur expert-comptable et conseiller fiscal lorsqu’il s’agit de ce passage à la facturation électronique et que la plupart des membres ITAA ont déjà pris les mesures qui s’imposent, il n’est toutefois pas acceptable de faire reposer cette transition sur leurs seules épaules : l’inflation administrative de ces dernières années met le secteur déjà bien trop sous pression.
C’est donc bien aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités avec les fournisseurs de services de facturation afin d’épauler les entreprises dans cette transition, accompagnés par les experts-comptables et conseillers fiscaux qui le souhaitent.
L’ITAA soutient bien entendu cette démarche du CSIPME.